(c) Apple. Campus d'Austin, Texas

Apple va construire un troisième Campus au Texas

En janvier 2018, Apple annonça la création de 20 000 emplois aux États-Unis d’ici 2023.

Alors qu’Apple est la première ou la deuxième entreprise du monde par capitalisation boursière, et l’une des toutes premières par bénéfice, elle emploie relativement peu de personnel aux États-Unis, ce qui lui a été reproché. La quasi-totalité de la production de ses produits est effectuée à l’étranger, en premier lieu en Chine.

Aujourd’hui, la firme de Cupertino indique que 6 000 emplois ont déjà été créés cette année, et qu’elle emploie maintenant 90 000 personnes aux États-Unis.

Elle annonce aussi un investissement d’un milliard de dollars (880 millions d’euros) dans la construction d’un nouveau campus à Austin, Texas, le troisième dans cette ville. Austin est déjà la deuxième ville des États-Unis où Apple compte le plus d’employés après Cupertino en Californie.

Le nouveau campus, qui sera éloigné de moins de 1,6 kilomètre des facilités existantes, aura une superficie de 54 hectares. Il accueillera initialement 5 000 employés, avec une capacité potentielle de 15 000 postes de travail.

Apple va recevoir une subvention fédérale de 25 millions de dollars pour ce projet, ainsi que des dizaines de millions de dollars de crédits d’impôts sur l’immobilier. Des sommes assez habituelles, et qui n’ont rien à voir avec les concessions obtenues par Amazon pour son second siège social.

Amazon a mis toutes les villes des États-Unis en concurrence les unes contre les autres pendant plus d’un an afin de quémander les plus grands avantages, ce qui n’a pas été du goût de tous.

Avec ce nouveau campus; Apple revient en partie sur son orientation de janvier, où elle avait promis un développement hors Californie et Texas.

Il est toujours d’actualité, mais dans une moindre mesure, avec de nouveaux bureaux à Seattle, San Diego et Culver City, ainsi que des agrandissements à Pittsburgh, New York, Boston, Portland et Boulder.

Sur les cinq ans à venir, Apple va investir 10 milliards de dollars (8,8 milliards d’euros) dans la construction de nouveaux centres de données aux États-Unis.