En 2018, 97 licornes ont été créées en Chine, malgré un ralentissement de l’économie et une guerre commerciale contre les États-Unis, d’après le rapport Hurun Greater China Unicorn Index 2018 du cabinet d’études Hurun.
Une licorne est une jeune pousse qui n’est pas (encore) cotée en Bourse et dont la valeur est estimée à plus d’un milliard de dollars.
Au total, la Chine comptait 166 licornes d’une valeur totale de 5 trillions de yuans – 650 milliards d’euros.
La première d’entre elle, Ant Financial Services, une affiliée d’Alibaba Group Holding, en charge du service de paiement mobile Alipay, pèse plus d’un trillion de yuans (130 milliards d’euros).
Pour mémoire, la capitalisation boursière de la première entreprise du CAC40, LVMH, s’élève aussi à 130 milliards d’euros.
Jinri Toutiao, l’agrégateur de nouvelles qui appartient à ByteDance (TikTok), serait la deuxième licorne avec une valeur d’entreprise estimée à 500 milliards de yuans (65 milliards d’euros).
Didi Chuxing, le Uber chinois, est la troisième licorne avec 300 milliards de yuans (39 milliards d’euros).
La dernière licorne, avec une valeur de 7 milliards de yuans (910 millions d’euros), est la jeune pousse de véhicules électriques Leap Motor, fondée en janvier 2017.
24 licornes ont été introduites en Bourse (IPO) en 2018. 30 % d’entre elles ont une capitalisation boursière inférieure à leur dernière valeur d’entreprise estimée avant l’IPO.
D’après Joseph Tsai, vice-président d’Alibaba Group Holding, les valorisations d’entreprises chinoises privées de technologies sont exagérées, et pourraient subir « une correction saine » dans les six à neuf mois.