Alors qu’Apple et Amazon sont des compétiteurs sur les produits grand public, ce sont des partenaires étroits dans d’autres domaines.
En particulier, d’après CNBC, Apple dépenserait plus de 30 millions de dollars par mois dans Amazon Web Services (AWS), le fournisseur d’informatique en nuage, soit 360 millions par an. Et aurait signé un accord avec AWS avec un engagement minimum de 1,5 milliard de dollars sur 5 ans.
En comparaison, les engagements annuels de Lyft, Pinterest et Snap s’élèvent à 100, 125 et 150 millions de dollars.
En s’engageant sur la durée, les clients d’AWS bénéficient de tarifs fortement réduits.
Même en étant l’une des plus grandes clientes d’AWS, Apple ne représente qu’une fraction de son chiffre d’affaires de 25,6 milliards de dollars en 2018.
Les dépenses d’Apple refléteraient sa volonté de fournir des services comme iCloud avec rapidité et fiabilité, même si l’entreprise doit dépendre d’un rival pour y parvenir.
Plus d’un milliard de personnes utilisent un produit Apple chaque mois, ce qui nécessite des ressources considérables de stockage et de calcul.
Et à mesure que son produit vedette et sa première source de revenus et de bénéfices, l’iPhone, approche la saturation de marché, Apple parie sur les services en ligne comme moteur de croissance.
Apple annonça en janvier 2018 son intention de dépenser 10 milliards de dollars dans les cinq prochaines années dans des centres de données aux États-Unis. En décembre, Apple a affirmé que 4,5 milliards seraient dépensés avant la fin 2019.
Apple est aussi cliente de Google Cloud, et sans doute de Microsoft Azure.