Coolcaesar at en.wikipedia [CC BY-SA 3.0 (http://creativecommons.org/licenses/by-sa/3.0) or GFDL (http://www.gnu.org/copyleft/fdl.html)], via Wikimedia Commons

Qualcomm double son résultat d’exploitation au 2nd trimestre de son exercice 2019

Qualcomm a publié mercredi ses résultats financiers pour le deuxième trimestre de son exercice 2019, se terminant le 31 mars 2019.

D’une année sur l’autre, son chiffre d’affaires baisse de 5 % à 4,98 milliards de dollars (~ 4,44 milliards d’euros), et son résultat d’exploitation est plus que doublé à 940 millions de dollars (~ 838 millions d’euros).

Ces deux résultats sont supérieurs aux attentes, et pourtant le cours de son action QCOM chute de 3,45 % avant l’ouverture du Nasdaq.

Elle s’était envolée de 50 % depuis l’annonce de la réconciliation avec Apple, le 16 avril.

En cause les prévisions pour le troisième trimestre de son exercice : un chiffre d’affaires de 9,2 à 10,2 milliards de dollars. Hors paiement exceptionnel d’Apple, il s’élèvera entre 4,7 et 5,5 milliards de dollars, ce qui est nettement inférieur aux attentes.

Durant la conférence téléphonique, Steve Mollenkopf, son CEO, a averti que la faiblesse de la Chine serait reflétée durant les deux prochains trimestres.

Les analystes et les investisseurs ne comprennent pas non plus l’absence de transparence sur les futures redevances de brevets qui seront facturées à Apple, comme en témoignent nombre de questions posées lors de la conférence téléphonique.

Sur sa cinquième année ininterrompue de baisse du chiffre d’affaires, la 5G peut-elle relancer la croissance de Qualcomm ?

Le fabricant de puces mobiles est dans une situation unique, car si les puces constituent les 4/5 de ses ventes, son autre activité, la vente de licences de brevets, lui rapport plus de la moitié de ses bénéfices.

Comme de nombreux brevets sont essentiels à des standards de l’industrie, et que les licences de brevets essentiels à des standards doivent être justes, raisonnables et non-discriminatoires (FRAND), Qualcomm a des problèmes avec des clients – comme Apple jusqu’ici – et les autorités antitrust de nombreux pays, y compris les États-Unis, qui estiment qu’elle abuse de sa position dominante pour imposer des redevances qui ne correspondent pas à ces critères.