Huawei vend son activité de câbles sous-marins

Huawei vend sa participation de 51 % dans Huawei Marine Networks, une entreprise commune avec le britannique Global Marine Systems, à Hengtong Optic-Electric Co, un fabricant de fibre optique.

Hengtong, dont les actions ont été suspendues sur la Bourse de Shanghai, n’a pas divulgué le montant de la transaction, et présenté la transaction comme informelle et sujette à changement.

Huawei Marine Networks (HMN), en tant qu’installateur de câbles de données sous-marins, joue un rôle clé dans l’infrastructure internet.

D’après son site web, HMN est impliqué dans 90 projets de câbles sous-marins, d’une longueur de plus de 50 000 kilomètres, du Pacifique à l’Atlantique.

D’un point de vue purement financier, HMN n’est qu’une virgule sur le bilan du géant chinois.

Les États-Unis et l’Australie s’inquiéteraient de la possible exploitation par Pékin de l’activité de Huawei à des fins d’espionnage.

Huawei a toujours nié ce type de rapport avec les autorités de son pays.

Il s’agit du premier désinvestissement du géant de la télécommunication, depuis qu’il a été mis à l’index par Donald Trump, comme 140 autres entreprises chinoises, pour des raisons de « sécurité », dans le cadre de sa guerre commerciale avec la Chine.

Des raisons qui pourraient aussi servir de motif à l’interdiction des importations de voitures européennes aux États-Unis…

Auparavant, le gouvernement américain a interdit l’acquisition d’équipements de communication de Huawei à toute entreprise souhaitant conserver ses contrats avec l’administration, puis mené une campagne d’influence auprès des pays alliés pour qu’ils interdisent les ventes de Huawei.

La Chine a menacé de riposter avec sa propre liste d’entreprises indésirables, et annoncé avoir lancé une enquête contre FedEx, dont les imports de technologies vers la Chine ont tendance à se retrouver en transit aux États-Unis, ce pourquoi l’entreprise s’est excusée.