Bogues logiciels critiques et aviation : les cas du Boeing 737 MAX et de l’Airbus A350

Boeing 737 Max

Les pertes de Boeing au 2e trimestre atteignent 3 milliards de dollars, son plus mauvais résultat depuis des décennies, par suite de la débâcle du 737 MAX.

Après deux avions qui se sont écrasés, tuant tous les membres d’équipage et tous les passagers, les avions sont interdits de voler dans le monde entier.

Boeing espère que les avions pourront à nouveau voler au quatrième trimestre, une fois ses correctifs logiciels approuvés.

L’entreprise reconnaît toutefois qu’il n’y a pas de certitude, et qu’elle pourrait être amenée à arrêter temporairement la production du 737 MAX, qui est le modèle qu’elle vend le mieux.

Airbus 350

Dans une directive de navigabilité de l’Agence européenne de la sécurité aérienne (EASA), on apprend qu’un bogue logiciel de l’Airbus A350 doit être corrigé par un redémarrage toutes les 149 heures. Sans quoi l’avion, pourrait perdre tout ou une partie des systèmes avioniques, et devenir dangereux.

La directive, effective à partir de demain, ne fait que réitérer une même directive de navigabilité du premier août 2017.

Elle se différencie seulement par son applicabilité : elle concerne tous les Airbus A350-941, à l’exception de ceux qui tiennent compte des modifications 112312 et 112313 d’Airbus.

En d’autres termes, le bogue inconnu alors a potentiellement mis en danger les équipages et les passagers de vols en Airbus A350 avant août 2017.

Le moyen d’éviter ces redémarrages intempestifs est de mettre à jour les logiciels des systèmes CPIOM (Core Processing Input Outpout Module) à la version S3.03 et CRDC (Common Remote Data Concentrator) à la version S3.1.3.