Facebook ne veut payer qu’une minorité d’éditeurs pour leurs actualités

D’après le Wall Street Journal, Facebook, qui va ajouter un onglet « Nouvelles » à son application éponyme dès la fin octobre, va inclure des liens vers les articles de plus de 200 publications.

Mais l’entreprise ne paiera pas tous les éditeurs. Sans doute seulement un quart.

Facebook négocie toujours avec les éditeurs, à qui elle souhaite imposer le choix de n’importe quel article pour l’onglet, alors que ces derniers préféreraient n’offrir qu’une sélection.

La durée des contrats serait de trois ans, et leur valeur s’échelonnerait entre quelques centaines de milliers de dollars pour les publications locales, et plus de trois millions pour les médias nationaux.

Facebook n’inclurait que les journaux qui ont atteint un certain niveau de confiance dans les sondages que le réseau social a effectué après de ses utilisateurs.

L’équipe en charge de choisir les articles sera agrandie à 25 personnes, dont quelques-unes à Londres.

Si cette politique s’applique en France, elle sera toujours mieux pour la presse que celle de Google, qui refuse purement et simplement de s’affranchir du droit voisin pour Google Actualités.

Elle risque toutefois de ne pas satisfaire les organes de presse qui ne recevront rien.

On pourra considérer que le droit voisin, prévu par la réforme européenne du droit d’auteur afin que les auteurs de contenus soient plus justement rémunérés par leur travail, au lieu d’être spolié sans contrepartie par les plateformes numériques, est un fiascao, Google et Facebook étant le duopole tout puissant de la publicité numérique, dont la part dans la publicité ne cesse de croitre.

On pourra considérer que le droit voisin, prévu par la réforme européenne du droit d’auteur afin que les auteurs de contenus soient plus justement rémunérés par leur travail, au lieu d’être spolié sans contrepartie par les plateformes numériques, est un fiasco, Google et Facebook étant le duopole tout puissant de la publicité numérique, dont la part dans la publicité ne cesse de croître.