24 États membres de l’Union européenne votent une déclaration favorisant les jeunes pousses

Aujourd’hui, journée du numérique 2021, quatrième édition de cet événement, les pays de l’Union européenne s’engagent en faveur d’initiatives numériques qui seraient essentielles pour la décennie numérique de l’Europe.

Jeunes pousses

Tous les États membres de l’UE, à l’exception de la Bulgarie, Croatie et Hongrie, plus l’Islande, ont signé le Startup Nations Standard, qui vise à permettre à toutes les entreprises européennes en phase de démarrage et d’expansion de bénéficier des meilleures pratiques adoptées par les écosystèmes de start-up qui ont connu le succès.

À cet effet, la Commission a répertorié, en collaboration avec les États membres et l’industrie, un certain nombre de bonnes pratiques contribuant à créer un environnement propice à la croissance : la suite donnée aux demandes de visa présentées par les profils talentueux de pays tiers ; le traitement fiscal réservé aux stock-options ; et les initiatives tendant à accroître le volume et la diversité des financements privés.

L’objectif est de faire de ces pratiques la règle générale, pivot de la transition de l’UE vers une économie durable, numérique et résiliente.

L’UE ambitionne de doubler son nombre de licornes, c’est-à-dire d’entreprises par encore cotées en Bourse dont la valorisation est supérieure à un milliard d’euros ou de dollars, d’ici 2030.

Les autres initiatives numériques principales sont :

Renforcement des réseaux de connectivité mondiaux

Tous les États membres de l’UE, à l’exception de la Bulgarie et de la Hongrie, plus l’Islande et la Norvège, ont signé la déclaration intitulée « Les passerelles de données européennes, élément clé de la décennie numérique de l’Europe », dans laquelle ils se sont engagés à renforcer la connectivité entre l’Europe et ses partenaires africains, asiatiques, du voisinage européen et d’Amérique latine.

L’accent sera mis sur les câbles terrestres et sous-marins et les liaisons par satellite et par réseaux, qui permettront d’accroître les échanges de données et de les sécuriser.

En améliorant ses réseaux de connectivité mondiaux, l’UE ambitionne de devenir un centre de données d’envergure mondiale sûr et agile.

 

Favoriser l’essor de technologies numériques vertes

Tous les États membres de l’UE, à l’exception de la Bulgarie et de la Hongrie, plus l’Islande et la Norvège, ont signé la déclaration relative à « Une transformation écologique et numérique de l’UE », afin d’accélérer le recours à des technologies numériques vertes au bénéfice de l’environnement.

Les États membres œuvreront ensemble à accélérer le développement et le déploiement de technologies numériques avancées, telles que la 5G et la 6G, la fibre optique, le calcul à haute performance et l’internet des objets (IdO), en tant que solutions clés pour parvenir à la neutralité climatique et faciliter la transition écologique et numérique de secteurs prioritaires tels que l’énergie, les transports, l’industrie manufacturière, l’agroalimentaire et la construction.

Leur action portera également sur d’autres domaines tels que la promotion du « nuage vert », l’intelligence artificielle (IA) et les technologies de la chaîne de blocs, le matériel informatique durable et le soutien aux start-up et aux PME actives dans le domaine des technologies vertes.

Cette déclaration d’intention nous semble bien naïve : la 5G va certainement accroître la consommation d’électricité par rapport à la 4G – le premier opérateur américain alla même jusqu’à recommander à ses clients de configurer leur téléphone en 4G pour économiser de la batterie – et l’on sait que les monnaies numériques comme le Bitcoin, basées sur les chaînes de blocs, sont un nonsense écologique complet, avec une consommation électrique ahurissante, le plus souvent d’origine charbon ou pétrole.

En outre, 26 directeurs généraux d’entreprises du secteur des TIC ayant rejoint la « coalition européenne du numérique vert » ont pris l’engagement de réduire considérablement l’empreinte carbone de leur entreprise d’ici à 2030 et de rendre celle-ci neutre pour le climat d’ici à 2040.

Là encore, on peut émettre des réserves. OVH construit des centres de données à plusieurs étages, ce qui ne facilite en rien un refroidissement écologique de ses équipements.