Même Apple serait affecté par la pénurie de puces électroniques

D’après Nikkei Asia, même Apple, une entreprise connue pour ses énormes et agressifs contrats d’approvisionnement, serait affectée par la pénurie de puces électroniques : la production de certains modèles de MacBooks et iPads serait repoussée.

Les délais concernent une étape clé de la production des MacBooks : le montage des composants sur les circuits imprimés, juste avant l’assemblage final.

La production d’iPads serait retardée par manque d’écrans et de composants d’affichage.

Apple aurait même reculé la commande de certains composants jusqu’au deuxième trimestre.

On peut imaginer la situation dans laquelle se trouve les petits fabricants de PC, d’autant que certains experts n’envisagent pas un retour à la normale avant le deuxième trimestre 2022.

Toutefois, la production de l’iPhone, toujours le produit clé et le plus rentable d’Apple, ne souffrirait pas, pour l’instant, de la pénurie de puces.

Chaque année, Apple vend près de 200 millions d’iPhones, 20 millions de MacBooks,  19 millions d’iPads et plus de 70 millions de paires d’AirPods.

Depuis le quatrième trimestre 2020, il est pratiquement impossible pour les particuliers d’acheter des cartes graphiques ou des processeurs de dernière génération.

La pénurie de puces électroniques est le résultat de plusieurs facteurs : le Covid-19 qui perturbe la logistique, le manque d’eau qui limite la production et des usines qui brûlent.

Au même moment, le marché de l’ordinateur personnel reprend à cause de la pandémie et de l’intensification du télétravail et de l’enseignement à distance, et le marché des consoles de jeux vidéo devrait être à son plus haut, puisque les nouvelles générations de consoles sont commercialisées depuis la fin de l’année 2020, et que les confinements augmentent le besoin de loisirs vidéo.

Sans compter l’industrie de l’automobile, qui, jusqu’à présent, refuse de stocker des puces électroniques et refuse de les payer cher. À tel point que les politiciens font pression pour que les fondeurs, principalement taïwanais et sud-coréens, priorisent la production de ces puces bien peu rentables. Une hypocrisie fondamentale pour ces ayatollahs du capitalisme et du libre-échange global.