Sans surprise, NVIDIA renonce, officiellement, à acquérir le concepteur de puces électroniques ARM, plusieurs autorités de la concurrence dans le monde s’étant prononcé contre.
La transaction de 40 milliards de dollars, soit 36 milliards d’euros fut annoncée en septembre 2020.
Nous émîmes des doutes sur sa faisabilité dès le premier jour.
De nombreux clients d’ARM s’opposèrent au rachat, dont Amazon, Intel, Microsoft et Qualcomm.
Son CEO d’alors, Simon Segars, qui vient d’être remplacé par Rene Haas, tenta de la défendre en juillet 2021, juste avant que la Competitions and Markets Authority du Royaume-Uni ne donne son avis.
Finalement, cette dernière se prononcera contre, et en novembre 2021, le gouvernement britannique exigea une deuxième enquête antitrust, quelques semaines après que la Commission européenne ouvre une enquête approfondie.
En décembre, la Federal Trade Commission des États-Unis lança une action en justice pour bloquer l’acquisition.
La Chine fit savoir que si aucune autre autorité de la concurrence ne la bloquait, elle s’en chargerait.
Un camouflet pour SoftBank Group, le propriétaire d’ARM, qui souhaite désormais l’introduire en Bourse, sans doute au NASDAQ, d’ici un an.
Le groupe japonais conservera toutefois au moins 1,25 milliard de dollars (1,12 milliard d’euros) en indemnités de rupture.