Vente d'objets virtuels dans Horizon Worlds

Meta veut garder la moitié des revenus dans le métavers

Un métavers (de l’anglais metaverse) est un monde virtuel. Le terme est régulièrement utilisé pour décrire une future version d’Internet où des espaces virtuels, persistants et partagés sont accessibles via une interaction en trois dimensions.

Actuellement, il s’agit d’applications en ligne d’une qualité 3D inférieure à la plupart des jeux vidéo de studios indépendants unipersonnels.

Les ténors de l’industrie du numérique espèrent que le métavers va devenir le nouvel eldorado numérique, en remplacement du marché des appareils mobiles.

C’est pour cette raison, et pour tenter de faire oublier sa réputation exécrable, que Facebook a changé de nom il y a six mois, pour Meta.

On comprend mieux pourquoi aujourd’hui : Meta veut conserver 47,5 % du montant de toute vente dans son métavers Horizon Worlds – une commission de 30 % le Meta Quest Store, plus une commission de 17,5 % de commission pour sa plateforme Horizon.

C’est bien plus que les commissions si royales d’Apple et Google de 30 % sur leurs magasins virtuels d’applications mobiles et de contenus numériques, que des enquêtes antitrust sont en cours dans de nombreux pays. Des commissions qui ont été vivement critiquées par Mark Zuckerberg, CEO de Meta…

Or, le coût marginal de distribution d’un produit ou d’un service numérique est nul.

En comparaison, OpenSea prélève une commission de 2,5 % du prix de vente des jetons non fongibles (NFT). La marge nette de la grande distribution en France est plus proche de 1 à 2 % du chiffre d’affaires.

Aujourd’hui, Horizon Worlds est disponible uniquement aux États-Unis et au Canada. Seuls les adultes de ces deux pays peuvent y effectuer des achats.