Le milliardaire a tenté à plusieurs reprises de retarder le procès, fixé au 17 octobre 2022, qui lui est intenté par Twitter pour l’obliger à respecter son accord d’acquisition de 44 milliards de dollars, qu’il a annulé unilatéralement.
La dernière fois, son équipe de juriste, qui voulait le reporter d’un mois, a soutenu qu’il n’y avait aucune urgence et que tout préjudice envers Twitter serait amenuisé par le maintien de la date du procès.
Pour la juge de la chancellerie du Delaware, qui a fait connaître sa réponse aujourd’hui, l’opposé est vrai : tout retard du procès est un risque de préjudice irréparable :*
« La société a été forcée pendant des mois de gérer sous les contraintes d’un accord de fusion répudié, y compris le refus continu des Défendeurs de fournir des consentements pour les questions relevant des clauses d’exploitation. Je suis convaincue que même un retard de quatre semaines risquerait de causer à Twitter un préjudice supplémentaire trop important pour être justifié. »
Seule consolation pour Musk, elle l’autorise à amender ses poursuites pour inclure les allégations du dénonciateur Peter Zatko, selon lesquelles Twitter n’aurait pas suffisamment protégé ses utilisateurs des pirates.
* Traduction: Le Diligent