Microsoft a signé un accord pour rendre disponible la franchise ludique Call of Duty sur la console Switch de Nintendo, pour une durée minimale de dix ans, à condition que son acquisition d’Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars soit approuvée par les autorités de la concurrence par le monde.
Microsoft espère boucler l’acquisition, la plus grande dans le domaine de la technologie grand public depuis celle de Time Warner par AOL, d’ici juin 2023.
Phil Spencer, CEO de Microsoft Gaming, dans un entretien avec le Washington Post, n’a toutefois pas indiqué quand la franchise serait disponible. En toute logique, il s’agira d’un nouveau titre de la série.
Parallèlement, Microsoft a signé un accord similaire pour garantir que Call of Duty continuera d’être commercialisé pour au moins dix ans sur le magasin pour PC Steam.
La Switch ne possède toutefois pas la puissance d’un PC, ni d’une console PS4 de Sony ou Xbox de Microsoft.
Sony, qui s’oppose ouvertement à l’acquisition, a refusé de signer un accord similaire sur la franchise.
D’après Bloomberg, des dirigeants de Microsoft doivent rencontrer aujourd’hui Lina Khan, la présidente de la FTC, ainsi que d’autres commissaires de l’autorité de la concurrence des États-Unis.
Microsoft ne semble pas avoir convaincu ni la Commission européenne, ni la Competition and Market Authority du Royaume-Uni, que la transaction ne porterait pas atteinte à la concurrence dans les domaines du jeu vidéo et du jeu à la demande.
Microsoft pourrait être tenté de limiter l’accès aux franchises très populaires d’Activision Blizzard à ses propres plateformes – PC, Xbox, jeu à la demande – au détriment de ses concurrents.