Bureau de Spotify à Los Angeles
Bureau de Spotify à Los Angeles

Spotify supprime 6 % de sa main-d’œuvre

Spotify

Daniel Ek, CEO de Spotify, annonce lundi la suppression de près de 6 % des effectifs de l’entreprise de diffusion en ligne de musique, soit près de 590 postes, le justifiant par un argumentaire qui ressemble à une copie conforme de celui des autres géants de la technologie, comme Microsoft, Google, Facebook ou Amazon : le changement est la seule constante, la vitesse et l’efficacité sont primordiales ; la croissance liée à la pandémie a été surestimée, l’entreprise a trop embauché, et :

« Je suis entièrement responsable des actions qui nous ont amenés ici aujourd’hui. »

Plus concrètement, il rappelle que les dépenses opérationnelles du groupe ont crû deux fois plus vite que son chiffre d’affaires en 2022.

Spotify va centraliser les activités liées à l’ingénierie et les produits d’une part, et les processus d’affaires d’autre part.

Les employés remerciés recevront environ cinq mois d’indemnités. Ceux dont la perte d’emploi menace leur statut d’émigré seront aidés dans leurs démarches.

Google

Vendredi dernier, c’est Alphabet qui a annoncé la suppression de 12 000 postes, soit également près de 6 % de ses effectifs globaux : sa plus grande vague de licenciements à ce jour.

Les métiers les plus affectés sont liés aux affaires, notamment le recrutement et les fonctions d’entreprises, mais toucheront aussi quelques équipes d’ingénierie et de développement de produits.

Sundar Pichai, CEO d’Alphabet comme de sa principale filiale Google, justifie-lui aussi ces coupes par un surinvestissement lors de la pandémie et affirme dans un message aux employés :

« Le fait que ces changements auront un impact sur la vie des ‘Googlers’ me pèse lourdement, et j’assume l’entière responsabilité des décisions qui nous ont conduits jusqu’ici. »