Samsung avait révisé à la baisse ses prévisions au début du mois de juin.
Aujourd’hui, elle annonce les résultats qui ont été sanctionnés à la Bourse par une baisse de près de 4 % de l’action.
Les bénéfices nets s’élèvent à 6 180 milliards de wons (4,49 milliards d’euros), en baisse de 18 % et en deçà des 6 830 milliards (4,96 milliards d’euros) prévus par les analystes.
Le résultat d’exploitation de la division mobile diminue en glissement annuel de 30 % à 4 200 milliards de wons (3,05 milliards d’euros). Ce sont les plus bas depuis deux ans.
La part de marché dans les smartphones est en chute libre de 7,4 % à 25,2 %. Samsung conserve sa première place devant Apple, mais Huawei, Lenovo et Xiaomi, avancent rapidement.
La situation pourrait encore se détériorer avec l’arrivée des iPhones à grands écrans, ce qu’Apple ne proposait pas jusqu’à présent.
Il nous semble que Samsung commence à payer d’une part le manque de différenciation forcé d’Android – à chaque fois que la firme coréenne a proposé une interface ou des applis plus novatrices, elle a été sévèrement remise à l’ordre par Google, et par le manque d’effort dans le design.
Si les smartphones Samsung ont bâti leur succès sur leur excellence technologique, Samsung n’a jamais cherché à leur offrir un aspect noble et distingué. L’aspect plastique de leur porte-étendard fait pâle figure face à un iPhone 5s ou un HTC One, et rendent des prix haut de gamme difficiles à justifier.
Les résultats d’exploitation de la division écrans sont en baisse de 80 % à 220 milliards de wons (160 millions d’euros) alors que la division télévision profite de la coupe du monde avec des résultats en hausse de 79 % à 770 milliards de wons (560 millions d’euros).