L’entreprise française Mandriva, qui s’était spécialisée dans des distributions de Linux pour les postes de travail, ferme ses portes après 17 ans d’existence.

Alors que Linux s’est solidement implanté sur plusieurs marchés, comme celui des serveurs x86 ou celui des smartphones, avec Android, il n’a jamais réussi à inquiéter Windows ou Mac OS X sur les ordinateurs de bureau.

À l’origine nommée Mandrakesoft, la société est cotée en bourse en 2001 mais le cours de son action a déjà diminué de plus de 50 % en 2003, et elle est déclarée en cessation de paiement.

L’entreprise change de nom en 2005 suite à un procès avec Hearst Holding, propriétaire de la marque Mandrake le Magicien, qui se terminera par un accord à l’amiable dont les termes n’ont pas été rendus publics.

En 2007 Mandriva remportait un appel d’offres du gouvernement du Nigeria pour équiper 17 000 ordinateurs dans les écoles.

Mais l’entreprise a bien failli faire faillite de nombreuses fois. En 2010 le cours de l’action était suspendu.

En 2012, elle était sauvée par Jean Manuel Croset qui devint son PDG.

Ce dernier s’est concentré à nouveau sur sa SSII suisse SimplyWorks.