Un bogue de l’Intel Atom C2000 serait à l’origine de nombreux appareils devenus inutilisables

D’après The Register, la famille de processeurs Intel Atom C2000 a souffert d’un défaut qui finit par rendre les appareils qui les incorporent inutilisables.

Ces processeurs sont largement utilisés dans des appareils de réseaux et de stockage.

D’abord connus sous les noms de code Avoton et Rangeley, ces processeurs sont basés sur la microarchitecture basse consommation Silvermont, et gravés en 22 nm. Ils possèdent de 2 à 8 cœurs et sont optimisés pour les entrées sorties.

Les fabricants affectés, depuis au moins 18 mois, ont longtemps cherché l’origine du problème, sans mettre la main dessus.

Il aura fallu de nombreux mois, et des statistiques de plus en plus probantes sur les pics de retour en service après vente, pour s’intéresser au processeur.

Il y a deux mois, Intel aurait officieusement reconnu la responsabilité de sa puce auprès d’un partenaire.

En janvier, le fabricant de processeurs publiait un errata documentant le défaut. Au même moment, lors de la conférence téléphonique suivant la publication des résultats du 4e trimestre 2016, Robet Swan, son directeur financier, annonçait que la profitabilité avait souffert d’un problème avec un produit non mentionné, nécessitant la constitution de réserves financières.

En février, Cisco publiait un avertissement pour ses routeurs, switch, pare-feu, appareils optiques de réseau produits avant le 16 novembre, dont les performances risquaient de se détériorer avec le temps, voire de tomber définitivement en panne.

Malgré le refus d’Intel comme de Cisco d’attribuer la responsabilité au fondeur, tous les produits mentionnés embarquent des processeurs Atom C2000, et le défaut de l’horloge correspond à l’errata d’Intel.

De nombreux fabricants de matériels seraient affectés : Aaeon, ASRock, Dell, HP, Infortrend, iXsystems, Lanner, NEC, Newisys, Netgate, Netgear, Quanta, Seagate, Sophos, Supermicro, Synology, et ZNYX Networks.

ServeTheHome a trouvé huit vendeurs reconnaissant être touché par le problème, mais refusant d’en déterminer publiquement la cause.

Un accord de confidentialité empêcherait ces entreprises de publier des informations sur les problèmes techniques liés aux processeurs Intel.