Robert Altam ( à gauche)

Oculus réfute les accusations de Zenimax Media et exige un procès avec jury

Fin mai 2014, ZeniMax Media et sa filiale ID Software entamaient une procédure judiciaire contre Oculus VR et son fondateur Palmer Luckey.

Elle les accusait de détournement illégal de secrets commerciaux relatifs à la technologie de réalité virtuelle et violation des droits d’auteurs et de marques déposées de ZeniMax.

ZeniMax les accusait aussi de rupture abusive de contrat, d’enrichissement sans cause et de concurrence déloyale. La plainte a été déposée devant la Cour fédérale du district nord du Texas, où ID Software est basée.

Aujourd’hui, Oculus, qui a été rachetée pour 2 milliards de dollars par Facebook, réplique.

Elle réfute à nouveau en bloc toutes les accusations de ZeniMax, et exige un procès avec jury.

Elle accuse à son tour ZeniMax de

« chercher à récupérer une occasion manquée énorme par l’affirmation d’un contentieux sans mérite ».

Oculus aurait envoyé le code source de l’Oculus Rift à ZeniMax fin 2012 avant même de le rendre public.

Et il

« n’y a aucune ligne de code ou aucune de ses technologies dans les produits Oculus VR. »

Il sera intéressant de voir si les accusations de ZeniMax étaient un coup de bluff, ou si elle est prête  à aller jusqu’au procès, contre une firme qui bénéficie désormais de moyens financiers quasi-illimités.

 

Réponse d’Occulus aux allégations de ZeniMax Media