Des profits…

Le fabricant taïwanais de smartphones HTC est à nouveau profitable au deuxième trimestre, avec des résultats nets de 2,26 milliards de nouveaux dollars taïwanais (55,6 millions d’euros).

Ils sont au-delà des prévisions des analystes, en hausse de 80 % en glissement annuel, et font suite à des pertes de 46 millions d’euros au premier trimestre.

 

… mais une croissance limitée

Si les mesures de baisse des coûts ont porté leur fruit, HTC a toujours du mal à développer ses ventes, qui s’élèvent à 65,06 milliards de nouveaux dollars taïwanais (1,6 milliard d’euros), soit la limite inférieure de ses propres prévisions.

Autrefois premier partenaire historique de Microsoft dans les smartphones, bien avant l’apparition des iPhones ou d’Android, l’entreprise avait changé de bord pour privilégier son offre Android.

Elle était même devenue premier vendeur de smartphones Android aux États-Unis en 2011.

Depuis, un marketing défaillant et une offre confuse de téléphones sans inspiration et sans innovation majeure ont plongé l’entreprise dans la tourmente au moment où le marché explosait.

 

Des perspectives incertaines

Aujourd’hui, elle ne fait même plus partie des 10 premiers vendeurs.

Elle mise sur son repositionnement dans le haut de gamme, avec son smartphone étendard HTC One M8, qui a été commercialisé le 25 mars 2014, et est très bien noté par la presse.

Pourtant, les analystes ne prévoient pas d’accalmie durable, au moment où il devient difficile de différencier les smartphones Android les uns des autres.

À cet égard, l’annonce d’Android One lors de la Google I/O, qui est un ensemble de conceptions de référence clé en main pour la production de smartphones à bas prix, n’est probablement pas une bonne nouvelle pour HTC, déjà largement distancée par les fabricants chinois comme Huawei ou Lenovo.