Facebook vient de racheter une start-up française de 18 mois, Wit.ai, qui propose l’intégration de capacités de reconnaissance de la parole (ASR) et de traitement automatique du langage naturel (NLP) dans des applications.
Plus de 6 000 développeurs utiliseraient l’interface de programmation (API), afin de rapidement intégrer la voix, un peu à la façon de Siri ou de Cortana.
Pour utiliser l’API gratuite, les développeurs donnent accès aux données sonores que Wit.ai utilise pour améliorer son moteur de reconnaissance.
Les développeurs ne souhaitant pas partager ces données doivent payer une licence, jusqu’à 1 499 $ par mois, la principale source de revenus de la start-up.
Avant de créer Wit.ai, le cofondateur Alexandre Lebrun avait vendu un moteur similaire à Nuance, l’éditeur de Dragon NaturallySpeaking.
En octobre 2014, Wit.ai bouclait un tour de financement de 3 millions de dollars mené par Andreessen Horowitz.
Pour Facebook, il s’agit d’être prêt si les technologies mettables comme les montres, finissent par trouver leur public.
Ces appareils ont en effet des écrans trop petits pour entrer ou lire des données régulièrement. La reconnaissance de la parole devient alors l’interface privilégiée.
Facebook pourrait aussi intégrer la reconnaissance de la parole à la plupart de ses services, utilisés par 1,3 milliards de personnes, à la manière d’un Google.
Le montant de la transaction n’a pas été rendu public. En revanche, d’après le blogue de Wit.ai, la plateforme devrait devenir gratuite pour tout le monde.