L’action IBM a perdu jusqu’à 4 % après la clôture suite aux prévisions financières pour 2015.
Virginia Rometty, PDG d’IBM, a cessé de fournir des chiffres sur la base d’objectifs de rentabilité à cinq ans, comme l’avait instauré son prédécesseur Sam Palmisano.
En octobre, elle abandonnait l’objectif ajusté pour 2015 de 20 $ de profit par action.
Ce mardi 19 janvier, Rometty a finalement communiqué la prévision pour 2015 d’un résultat d’exploitation par action compris entre 15,75 $ et 16,50 $. Les analystes espéraient en moyenne 16,50 $.
Ces prévisions ont éclipsé des résultats trimestriels supérieurs aux attentes des analystes.
Le chiffre d’affaires a baissé pour le 11e trimestre consécutif à 24,1 milliards de dollars, une baisse de 12 % en glissement annuel. Sans compter la vente de la division System x à Lenovo, la baisse était de 2 %.
Le bénéfice s’élève à 5,8 milliards de dollars, en baisse de 13 % en glissement annuel.
Pour Rometty :
« Nous avons fait des progrès significatifs dans notre transformation, en continuant le passage à des activités de plus grande valeur, et investissant et nous positionnant pour le long terme. » *
IBM continue de se séparer des activités peu rentables ou déficitaires, avec la vente des activités serveurs d’entrée de gamme. IBM se débarrasse aussi de ses activités de fonderie de processeurs, en payant Gobal Foundries 1,5 milliard de dollars pour récupérer la division déficitaire.
Les investissements dans les activités cloud, analytique, mobile et sécurité commenceraient à payer, avec une croissance de 16 % des ventes, qui représentent désormais 27 % du chiffre d’affaires total.
Cette croissance est insuffisante pour contrebalancer la décroissance des activités traditionnelles, comme les mainframes, en baisse de 26 %, les services technologiques ou d’affaires, tous deux en baisse de 8 %, ou les logiciels, en baisse de 7 %.