75 % des projets IoT échoueraient

D’après une étude commanditée par Cisco, auprès de 1 845 professionnels de l’informatique, les trois quarts des projets Internet des objets échoueraient.

60 % des projets ne dépassent pas le stade de la démonstration de faisabilité.

Seuls 26 % des projets sont déclarés réussis.

D’après Chuck Robbins, le CEO de Cisco, qui s’exprimait à l’occasion de l’Internet of Things World Forum 2017, qui se tient du 22 au 24 mai à Londres, l’une des difficultés est le désintérêt des dirigeants d’entreprise pour l’IoT.

La solution serait de développer des architectures prêtes à l’emploi, pour que les entreprises n’aient pas à joueur le rôle d’intégrateurs de systèmes, et puissent acheter des solutions intégrées qui fonctionnent immédiatement.

Un des talons d’Achille de l’IoT est l’absence de sécurité, comme l’ont illustré récemment le botnet Mirai et l’attaque WannaCry, qui a affecté en particulier de nombreux établissements hospitaliers au Royaume-Uni.

C’est pourquoi Cisco a lancé son IoT Threat Defense aujourd’hui.

Comme Intel et d’autres entreprises, Cisco, dont le cœur d’activité est en déclin depuis des années, parie sur une croissance très rapide de l’IoT pour retrouver une seconde jeunesse.

C’est pourquoi l’entreprise continue de mentionner sa prévision de 2011 selon laquelle il y aurait 50 milliards d’objets connectés en 2020.

Une prévision qui semble plus que jamais pleinement irréaliste, alors qu’on en dénombrait, hors ordinateurs, tablettes et smartphones, de 6,4 (Gartner) à 9 milliards (IDC) en 2016.

La plupart des prévisions ont été revues à la baisse, et mises sur 20,8 (Gartner) objets connectés en 2020, et 29 milliards en 2022 d’après Ericsson, dont 11,6 milliards d’ordinateurs, tablettes et smartphones.