Un jour après avoir critiqué OpenAI et son partenariat avec Apple, le milliardaire Elon Musk a retiré mardi sa plainte contre le géant de l’intelligence artificielle, et deux de ses fondateurs, Sam Altman et Greg Brockman, respectivement PDG et président.
L’action en justice avait été intentée en Californie pour rupture de contrat et d’obligation fiduciaire.
Une audience était prévue aujourd’hui à San Francisco, durant laquelle le juge devait examiner si l’affaire devait être rejetée, pour donner suite à la demande des défendeurs.
Musk avait reproché à OpenAI, de se transformer en entreprise à but lucratif, contrôlée par son actionnaire principal, Microsoft, alors qu’à l’origine, en 2015, c’était une organisation à but non lucratif, dont le but était de développer une intelligence artificielle générale, « pour le bien de l’humanité ».
Rappelons que ce changement d’orientation fut motivé par la nécessité d’obtenir des financements pour survivre, Musk, n’ayant jamais tenu sa promesse de donner un milliard de dollars à la fondation.
Puis quand OpenAI a trouvé en Microsoft un partenaire financier et technique (OpenAI tournant dans son nuage Azure), et que l’entreprise pouvait rapporter de l’argent, Musk avait tenté par le chantage de prendre le pouvoir. Sans succès.
Musk n’a ni justifié le retrait de sa plaine, ni accepté de répondre à la presse.
D’après Kevin O’Brien, avocat et ancien procureur, cité par CNBC, la plainte de 35 pages était essentiellement une ode au milliardaire, décrivant son rôle fondamental dans la création de l’organisation, devenue depuis l’une des jeunes pousses les plus convoitées du monde.
Les arguments juridiques de l’affaire auraient été douteux, car le contrat au cœur de cette dernière n’était pas un accord écrit formel signé par toutes les parties concernées.