Les premiers tests indépendants semblent confirmer la vélocité de la puce Apple M1

Apple M1

Les premiers tests indépendants de la puce Apple M1 semblent confirmer sa vélocité, même si les tests habituels ne sont pas toujours disponibles pour l’instant.

Ce qu’il ressort du test de AnandTech d’un Mac Mini M1 et du test de Engadget du Mac Book Air M1 est que ces ordinateurs ont des performances bien supérieures à celles des modèles Apple qu’ils remplacent, avec une consommation du système sur puce de seulement 20-24 watts.

Ils sont plus véloces que de très nombreux PC, mais là, il faut être plus prudent.

Le bon

La puce M1 excelle dans les charges de travail à un seul fil d’exécution, ainsi que pour les calculs sur les entiers comme en virgule flottante.

Le moins bon

En revanche, la plupart du temps, elle est bien loin, dans les tests à plusieurs fils d’exécution, des processeurs modernes et des processeurs AMD, même si ces derniers consomment parfois plus d’énergie que la puce d’Apple.

Ci-dessous, ce n’est pas le cas: les performance natives du Mac Mini M1 sont largement inférieures à celle d’un AMD Ryzen 4800 consommant près de 45% % moins d’énergie qu’Apple. Et en mode émulation (Rosetta 2), la puce Apple se fait détruire par la puce AMD.

Pour les jeux, la puce M1 semble (parce que les seuls jeux testés, comme Rise of the Tomb Raider, ne sont pas tout jeunes) faire bonne figure, mais les passionnés iront voir ailleurs:

En ce qui concerne l’émulation à la volée d’un processeur Intel par le système Rosetta 2 d’Apple, Anandtech est dithyrambique.

Par rapport à une tâche en mode natif, on peut attendre des dégradations de performances de seulement quelques pourcents jusqu’à 52 %. Là encore, il faut être prudent puisque ces tests ne s’appliquent qu’à des benchmarks de calculs en entier et en virgule flottante, ce qui ne représente qu’une partie du travail d’un processeur.

Autant le dire, les désagréments éventuels des Mac à puce M1 ne seront pas occasionnés par les performances, mais par des éventuelles incompatibilités logicielles ou matérielles.

Intel en position de faiblesse

Depuis plusieurs années, nous ne comprenons pas pourquoi le signal d’alarme n’a pas été lancé chez Intel, incapable même de produire en masse en 10 nm après plus de 5 années de retard, et alors que la compétition entame la transition en production du 7 nm au 5 nm.

La première sonnette d’alarme aurait dû être les performances des processeurs AMD, de notre point de vue supérieurs en tous points dans tous les segments à ceux de Intel.

La seconde sonnette d’alarme devrait être la puce M1 d’Apple : oui, le passage du 14 nm au 5 nm apporte les améliorations attendues en augmentation des performances, diminution de la consommation et réduction des coûts unitaires de production.

Si la part de marché d’Apple est inférieure à 10 % des ordinateurs personnels, les producteurs de PC ne pourront rester sans agir. A défaut d’un miracle chez Intel, les fabricants de PC vont devoir accélérer leur transition chez AMD.