Début 2014, Intel avait lancé un concours pour promouvoir les technologies mettables, Make it wearable.
Au premier tour, 40 projets d’individuels ou de groupes ont été sélectionnés, sur la base d’une vidéo de présentation du projet.
Ces équipes ont reçu l’aide d’un mentor et ont pu améliorer leurs présentations et approfondir les dimensions techniques et d’affaires, afin de présenter leur projet par vidéoconférence.
Dix équipes ont alors été sélectionnées pour la phase finale, ont reçu 50 000 $, sont rentrées en phase d’incubation et ont reçu des cours entrepreneuriat de l’Université UC Berkeley.
Le jury était composé du PDG de Best Buy, Hubert Joly, Pauline Brown de Louis Vuitton, Stefan Olander de Nike, Uri Minkoff de Rebecca Minkoff, Brian Nohe de SMS Audio, et de Venus Williams.
Hier, Intel a annoncé les trois gagnants du concours.
Nixie (Etats-Unis et Allemagne) remporte le premier prix de 500 000 $, remis par le PDG d’Intel Brian Krzanich.
Son prototype de drone autonome se présente comme un bracelet, est capable de se déplier et de s’envoler pour prendre des photos et des vidéos avant de revenir, un peu à la façon d’un boomerang. Une fois revenu sur le poignet il se synchronise automatiquement avec un smartphone pour donner accès aux vidéos et aux photos. On peut envisager de nombreuses applications, notamment pour les sports en plein air comme l’escalade.
Le projet n’est pas sans rappeler une version mettable d’Hexo+, un projet ayant connu un énorme succès sur Kickstarter.
Open Bionics (Royaume-Uni)reçoit 200 000 $ en seconde place pour son travail sur une main bionique pour les amputés, à prix réduit pour des capacités maximales.
En 3e position, ProGlove (Allemagne) remporte 100 000 $ pour son projet de gant pour augmenter la productivité dans les entreprises.
Tous les projets devaient utiliser des puces Intel, comme le système sur une puce Intel Edison, un véritable ordinateur tenant dans une carte SD.
Pour Intel, qui a raté le coche des smartphones et des tablettes, et qui a du mal à rattraper son retard sur les puces de type ARM, en dépit de produits sans doute compétitifs tant sur le plan technique que sur les tarifs, il s’agit d’être présent dès le début des nouvelles tendances électroniques.