Apple Pay: un succès qui reste à prouver

Le service de paiement mobile d’Apple, Apple Pay, va fêter son premier anniversaire.

Le CEO d’Apple, Tim Cook, affirmait que 2015 « serait l’année de l’Apple Pay ». Les concurrents, inquiets, se sont empressés de créer leurs services de paiements concurrents, comme Android Pay et Samsung Pay.

À ce jour, beaucoup de bruit pour rien puisque Apple Pay représente moins d’un pourcent du total des transactions de vente au détail aux États-Unis, d’après le cabinet conseil Aite Group.

La population ne voit pas l’intérêt du service, et s’accommode fort bien du paiement par carte de crédit ou de débit.

La portée du service est déjà limitée, puisque ce dernier ne fonctionne qu’avec des iPhone récents (iPhone 6, 6 Plus, 6s et 6s Plus).

Mais il ne semble pas intéresser ses possesseurs : d’après une étude de Kantar Worldpanel ComTech, plus de 75 % des utilisateurs possibles n’avaient jamais essayé le service en avril 2015.

 

Aite Group prédit toutefois une forte croissance du service après trois à cinq ans de croissance lente.

L’arrivée imminente aux États-Unis des cartes de crédit à puce au standard EMV (Europay-Mastercard-Visa) pourrait contribuer à l’essor : l’insertion des cartes à puce dans les lecteurs rendrait le paiement plus lent que la lecture de leur bande magnétique, et prétendument plus lent que l’utilisation d’Apple Pay.