Jawbone: deuxième vague de licenciements depuis le printemps

On savait que Jawbone, le fabricant de bracelets santé et forme, allait mal, on en obtient confirmation aujourd’hui.

En juin 2015, la start-up se séparait de 20 % de ses effectifs, intentait un procès contre son rival Fitbit, l’accusant de pillage systématique d’informations confidentielles par embauches de ses employés qui emporteraient illégalement des informations sensibles. Au moment ou Fibtit préparait son introduction en Bourse. Puis sa maison mère, AliphCom, lançait des poursuites contre Fitbit pour violation de brevets.

En juillet 2015, Jawbone portait plainte auprès de l’United States International Trade Commission (USITC), ce qui lui permettrait, si Fitbit était reconnue coupable, d’interdire l’importation aux États-Unis de ses produits ou de ses pièces détachées.

Début novembre, Fitbit déposait une demande reconventionnelle devant la Cour de district pour le district nord de la Californie, récusant les accusations de Jawbone, et l’accusant d’abuser de ses brevets pour tenter de conserver ses parts de marché.

Aujourd’hui, TechCrunch apprend que Jawbone vient de se séparer de 15 % de ses effectifs, soit 60 employés, et de fermer le bureau de New York.

Son produit phare, le bracelet UP3, arrivé après tant de retard, ne semble pas avoir séduit, malgré une recommandation d’Oprah Winfrey, puisque l’entreprise refuse de divulguer ses ventes.