Opera Software bientôt rachetée par un consortium chinois

Le conseil d’administration de l’éditeur du navigateur Opera, Opera Software ASA, vient d’annoncer, en même temps que les résultats du quatrième trimestre 2015, qu’il recommandait l’offre publique d’achat amicale d’un consortium chinois pour 71 couronnes norvégiennes (7,40 €) par action, soit une valorisation de 10,5 milliards de couronnes (1,09 milliard d’euros).

L’entreprise avait entamé une procédure d’évaluation stratégique, c’est-à-dire recherché activement des repreneurs, le 7 août 2015, en raison de parts de marché déclinantes et des ventes de publicité en baisse.

L’offre recommandée représente une prime de 53 % sur le cours de l’action au 4 février 2016.

Le consortium d’acheteurs est composé de :

Kunlun World Wide Technology Share Co., Ltd.

Kunlun, cotée à la Bourse de Shenzen et dirigée par Zhou Yahui, est une entreprise spécialisée dans les jeux mobiles, les jeux en ligne, la plateforme sociale et de communication Raidcall, ainsi que des services Fintech de financement de particulier à particulier.

Qihoo 360 Technology Co. Ltd.

Qihoo 360 est une entreprise spécialisée dans la cybersécurité : antivirus et solutions de sécurisation Web pour PC et smartphones, recherche. Son antivirus est utilisé par près de 500 millions de chinois. C’est l’une des trois premières entreprises Internet en Chine, grâce notamment à sa plateforme ouverte populaire, qui lui rapporte des revenus publicitaires.

Golden Brick Silk Road Fund Management (Shenzhen) LLP et Yonglian

Ces deux fonds d’investissement sont affiliés à Golden Brick Capital Management Limited, le premier fonds de placement privé en Chine.

 

Le consortium est intéressé par la grande notoriété globale de la marque, et son savoir-faire mobile en navigateur et en publicité.

Pour Opera, il y a une logique stratégique et industrielle au rachat, qui lui ouvre les portes de la Chine, et de nombreux autres marchés en développement.

L’offre doit récolter au moins 90 % des actions et des droits de vote pour se clore. Le premier groupe d’actionnaire d’opéra, avec 33 % des parts, a donné son assentiment.