Facebook reconnaît sa nocivité sur le bien-être de ses utilisateurs

David Ginsberg, directeur de recherche de Facebook et Moira Burke, chercheuse scientifique de Facebook, se sont penchés sur la question de l’influence du réseau social sur le bien-être de ses utilisateurs, qui lui consacrent en moyenne toujours plus temps.

Ils reconnaissent qu’ils n’ont pas toutes les réponses, et que l’entreprise va continuer à approfondir le sujet de la dépendance à Facebook et ses effets sur la santé mentale et émotionnelle.

Ils citent d’autres scientifiques: Sherry Turkle qui affirme que le téléphone mobile nous rend « seuls ensemble ». Jean Twenge constate que la pratique de la technologie augmente le nombre de dépressions chez les adolescents.

Une étude de l’Université du Michigan montre que des étudiants choisit aléatoirement pour lire Facebook pendant dix minutes étaient de moins bonne humeur à la fin de la journée que ceux à qui on avait demandé d’écrire des billets ou de correspondre avec des amis ou la famille sur le réseau social.

D’après une autre étude des universités de San Diego et Yale, l’autoévaluation de la santé mentale des personnes qui suivent en moyenne environ quatre fois plus de liens sur Facebook que les autres, ou qui lisent deux fois plus de billets, est inférieure de 5 à 8 % à l’écart-type.

Sans surprise, les chercheurs de Facebook souhaitent toutefois se défausser sur leurs utilisateurs :

« D’après la recherche, tout dépend de la façon dont on utilise la technologie ».

La navigation passive des billets sur Facebook, comme regarder la télévision, aurait une influence négative sur le bien-être. L’envoi de messages et commenter les billets des amis sur Facebook, tout comme interagir en personne dans la vie réelle, aurait une influence positive sur le bien-être.