Microsoft va racheter Bonsai pour vulgariser l’intelligence artificielle

Microsoft vient de signer un accord pour acquérir Bonsai, pour un montant non divulgué.

Bonsai est une jeune pousse fondée en 204 par Mark Hammond, CEO, et Keen Browner, vice-président en charge des produits, deux anciens de Microsoft.

Aujourd’hui, il est impossible pour une entreprise d’exploiter l’intelligence artificielle (IA) à l’échelle, car elle demande une expertise technique que très peu de personnes ont.

Bonsai ambitionne de résoudre cette difficulté en proposant une plateforme d’intelligence artificielle utilisable par tout expert de domaine, même sans aucune connaissance en IA.

La plateforme sélectionne automatiquement le meilleur algorithme d’apprentissage par renforcement profond, utilise des simulations de systèmes du monde réel pour entraîner un modèle d’intelligence artificielle si aucune donnée d’apprentissage n’est disponible, et fournit des outils pour la programmation, l’exécution et le déploiement de modèles d’apprentissage par renforcement profond.

Ses librairies, APIs, SDKs et autres outils sont particulièrement adaptés pour les domaines de l’industrie, de l’énergie, de la chaîne logistique, des systèmes automobiles et des systèmes de chauffage, ventilation et climatisation.

En septembre dernier, Bonsai a entraîné un bras de robot simulé pour des tâches de sélection et d’empilement de blocs les uns sur les autres, en divisant la tâche en un ensemble de concepts plus simples. Avec sa technologie, l’entraînement a été 45 fois plus rapide qu’avec la plateforme concurrente DeepMind de Google.

L’addition de Bonsai ferait de la palette d’outils de Microsoft la plus riche pour le développement de tout système autonome de contrôle et de calibration. Elle se compose d’Azure Machine Learning Studio, tournant sur des serveurs avec cartes graphiques accélératrices, ou Brainwave, le propre accélérateur de Microsoft basé sur des FPGAs, pour développer des modèles, et Azure IoT, où ils seront déployés et gérés.

Au total, la start-up de San Francisco, qui compte une quarantaine d’employés, avait levé 13,6 millions de dollars (environ 11,8 millions d’euros) de financement de Nea, Microsoft Ventures, ABB Technology Ventures, Samsung Next et Siemens.