Christopher Wray, directeur du Federal Bureau of Investigation (FBI), et Ken McCallum, directeur général du MI5, le service de renseignement en charge de la sécurité intérieure du Royaume-Uni, ont mené une conférence de presse commune mercredi, ce qui est rare, afin d’alerter les leaders économiques contre la menace posée par l’espionnage chinois. En particulier du vol de la propriété intellectuelle des entreprises.
Le gouvernement chinois ferait appel à grande échelle à des pirates, tout comme à un réseau global d’espions, afin d’obtenir un accès aux technologies jugées importantes.
Parallèlement, la Chine influencerait les décisions politiques par des moyens détournés aussi bien que directs.
Elle tirerait des leçons de la guerre en Ukraine afin de pouvoir se prémunir contre les sanctions occidentales, en cas, par exemple, d’attaque sur Taïwan.
Le FBI ouvrirait une enquête de contre-espionnage sur la Chine toutes les douze heures. Son directeur encourage les chefs d’entreprise à évaluer le danger de toute interaction commerciale avec des partenaires chinois.
Dans un communiqué de presse, Liu Pengyu, porte-parole de l’ambassade de Chine à Washington, accuse les politiciens américains d’entacher la réputation de son pays avec des accusations infondées.
Officiellement, la Chine est contre les cyberattaques, dont elle serait l’une des premières victimes.
Sans image angélique de la Chine, on aimerait pourtant que les Américains présentent des preuves de leurs affirmations. Le gouvernement américain a mené une campagne nationale aussi bien qu’internationale contre Huawei, sans jamais apporter la moindre preuve de ce qu’ils avançaient.