La Competition and Markets Authority, l’autorité de la concurrence du Royaume-Uni, s’était inquiétée de l’impact de l’absorption par Microsoft d’Activision Blizzard pour 69 milliards de dollars, l’un des premiers studios de jeux vidéo au monde, sur la concurrence dans le secteur, et ses nouveaux débouchés tels que le jeu à la demande.
Elle avait donc donné jusqu’au 8 septembre aux deux entreprises pour lui faire des propositions à même de dissiper ses doutes.
Elle n’a pas été convaincue, puisqu’elle lance aujourd’hui la phase deux de l’enquête, qui doit se terminer au plus tard le 1er mars 2023.
D’après le Financial Times, Microsoft, qui devra compenser Activision Blizzard de 3 milliards de dollars en cas d’échec de la transaction, ne se serait pas donné la peine de proposer des solutions au régulateur, estimant qu’aucune de ses concessions ne serait acceptée.
Il est probable que la Commission européenne lance aussi une enquête antitrust sur la transaction.