Uber a reconnu vendredi qu’un pirate a pénétré son réseau informatique, une nouvelle qui a fait chuter le cours de son action de plus de 6 %.
L’entreprise affirme que rien ne laisse à penser que les données personnelles de ses clients ou de ses chauffeurs ont été piratées.
Un ingénieur en sécurité de Yuga Labs prétend que le pirate serait entré en contact avec lui et lui aurait montré des preuves qu’il a obtenu des accès aux systèmes les plus cruciaux de Uber : des accès complets aux environnements hébergés dans le nuage par Amazon Web Services et Google Cloud.
D’après le New York Times, le pirate aurait obtenu un accès au réseau du spécialiste des VTC et de la livraison à domicile par ingénierie sociale.
Ce n’est pas la première fois que Uber est victime de cyberattaques. Joseph Sullivan, son précédent chef de la sécurité, est actuellement en procès. Il est accusé d’avoir soudoyé des pirates avec 100 000 $ pour dissimuler le vol en 2016 des données personnelles de 57 millions de clients.