À l’occasion de la conférence annuelle développeur Microsoft Build, qui se tient du 10 au 12 mai 2017 à Seattle, Microsoft a annoncé le lancement d’Azure Cosmos DB, un service de gestion de base de données NoSQL globalement distribué.
Le service se distingue de la concurrence par :
Distribution globale
Le client décide où répliquer les données parmi les 38 régions actuelles de Microsoft Azure, soit plus que le nombre de régions combinées d’Amazon Web Services et de Google Cloud.
Multimodèle + multi-API
Azure Cosmos DB gère de façon transparente la gestion des schémas et des index. Le client peut choisir parmi un nombre croissant d’interfaces de programmation :
MongoDB, données massives
SQL ou JavaScript, Relationnel (DocumentDB)
Azure Table Storage ,Clé – Valeur NoSQL
Gremlin, le language de traversée des graphes d’Apache TinkerPop.
Elasticité étendue
Le paiement est fonction du débit et du stockage choisi, les deux pouvant être mis à l’échelle sans limite.
Consistance des données au choix
La plupart des systèmes de gestion de base de données ne proposent que deux niveaux de consistance : la consistance forte, où toutes les données sont les mêmes partout, ce qui ralentit fortement le système; ou la consistance faible, où très peu de consistance est garantie parmi les multiples instances, mais où les transactions sont très rapides.
Microsoft ajoute trois types de consistance supplémentaire, ce qui permet d’optimiser le choix en fonction des besoins et des impératifs :
Garantie de faible latence au 99e centile
Azure Cosmos DB garantit moins de 10 ms de latence sur les lectures et moins de 15 ms de latence sur les écritures indexées.
Accords de garantie de service
Azure Cosmos DB serait le premier service de données dans le nuage à s’engager à la fois sur la faible latence et sur une disponibilité d’au moins 99,99 % (moins de 8,6 s d’indisponibilité par semaine).
L’ambition de Microsoft
Avec Azure Cosmos DB, Microsoft espère avoir développé le système de gestion de base de données qui sera utilisé pour les prochaines décennies.
Il s’agit d’une évolution du service DocumentDB, lancé en 2015, lui-même hérité du ‘Project Florence’ : le service de données à l’échelle de la planète.