Alors que l’autorité de la concurrence du Royaume-Uni a bloqué il y a deux semaines l’acquisition du studio de jeux vidéo Activision Blizzard par Microsoft pour plus de 70 milliards de dollars, l’autorité antitrust européenne pourrait l’approuver dans les prochains jours, sans doute le 15 mai, d’après Reuters.
Cette dernière donnerait son accord à la plus grande transaction de l’histoire du jeu vidéo, pour donner suite aux concessions faites par Microsoft, qui accepte de négocier des accords de licences avec ses concurrents dans le secteur du jeu à la demande (cloud gaming), dont NVIDIA, Boosteroid et Ubitus.
Microsoft a déjà conclu des accords avec ses concurrents dans la distribution de jeux vidéo, comme Nintendo et Steam de Valve Corp, pour qu’ils puissent proposer la franchise Call of Duty d’Activision sur leurs propres plateformes, au cas où la fusion est autorisée.
Le Japon a donné son accord à la transaction en mars. La Commission fédérale du commerce (US FTC) cherche à la bloquer.
Le jeu à la demande pourrait se développer rapidement et représenter une portion conséquente du chiffre d’affaires du jeu vidéo. Toutefois, il ne s’agit que de projections: les succès dans ce segment se laissent attendre, alors que les échecs sont nombreux (comme la fermeture de Google Stadion).