Acquisition d'Activision Blizzard par Microsoft

Microsoft s’engage à continuer d’offrir Call of Duty sur PlayStation

Microsoft a déclaré avoir signé un accord contraignant pour continuer d’offrir le jeu vidéo Call of Duty sur la PlayStation de Sony après la finalisation de l’acquisition d’Activision Blizzard.

Lancée en 2003, Call of Duty est l’une des franchises les plus populaires du jeu vidéo, avec plus de 400 millions d’unités vendues. Sa disponibilité sur une plateforme est donc une condition nécessaire à l’acquisition d’une console pour de nombreux joueurs.

« Nous attendons avec impatience un avenir où les joueurs du monde entier auront plus de choix pour jouer à leurs jeux préférés », a déclaré Phil Spencer, le responsable des jeux de Microsoft, sur Twitter dimanche.

Cette nouvelle intervient après que la cour d’appel du neuvième circuit a rejeté vendredi la tentative de la Federal Trade Commission, l’autorité de la concurrence des États-Unis, de faire suspendre l’accord d’acquisition de 69 milliards de dollars conclu avec Activision Blizzard, alors qu’elle faisait appel d’une décision rendue mardi, qui autorisait cet accord.

L’accord prend fin mardi, date à laquelle les parties peuvent décider de se retirer, de prolonger ou de renégocier l’achat du géant du jeu vidéo à 95 dollars par action.

Microsoft avait déjà conclu des accords avec d’autres plateformes de jeux, notamment avec Nintendo en décembre, pour un accès de 10 ans à Call of Duty, dans le cadre des concessions pour rassurer les autorités antitrust.

La même garantie fut proposée à Sony l’an dernier, mais refusée par le groupe japonais.

Sony a été l’un des principaux opposants à l’acquisition d’Activision Blizzard par Microsoft.

Alors que les États-Unis ont approuvé l’accord, Microsoft attend toujours l’approbation du Royaume-Uni, où le régulateur antitrust, la Competition and Market Authority (CMA), a intenté en avril une action en justice pour bloquer l’acquisition.

Vendredi, une cour d’appel britannique a fixé à lundi la date d’une audience pour examiner les demandes de la CMA et de Microsoft (MSFT) d’ajourner la procédure pendant que les parties discutent de l’accord d’acquisition.