HP prend les commandes pour ses imprimantes 3D Jet Fusion, disponibles fin 2016 au plus tôt

Le 29 octobre 2014, deux jours avant la date limite auto imposée, HP annonçait son entrée dans le secteur des imprimantes 3D avec la Multi Jet Fusion, une offre entièrement tournée vers le marché professionnel, qui devait arriver en 2015 pour ses premiers clients, et avec une disponibilité générale en 2016.

Hier, lors de la conférence RAPID, qui se tient du 16 au 19 mai à Orlando, HP a annoncé que l’entreprise prenait les commandes pour l’imprimante HP Jet Fusion 3D 4200, livrée fin 2016, et la HP Jet Fusion 3D 3200, livrée en 2017.

La gamme 3200 démarre à 130 000 $ (115 000 €), et la gamme 4200 à 200 000 $ (177 000 €). HP n’a pas annoncé le prix des matériaux de production.

D’après HP, ces imprimantes révolutionneraient la conception, le prototypage et la production, avec des objets imprimés en meilleure qualité, dix fois plus vite, et pour la moitié du coût des offres concurrentes.

Pour la première fois, l’unité d’impression serait le voxel, l’équivalent en 3D du pixel en 2D, ce qui offre un contrôle inégalé.

Stephen Nigro, le président d’activité impression 3D de HP: *

« Notre plateforme d’impression 3D est unique avec sa capacité d’imprimer 340 millions de voxels par seconde, contre un point à la fois, ce qui permet à nos partenaires en prototypage et en fabrication de construire des pièces fonctionnelles radicalement plus rapidement avec des économies records. »

HP aurait utilisé des décennies de recherche et d’expertise dans les domaines de la mécanique de précision, de la dynamique des fluides et de la sciences des matériaux pour développer sa solution d’impression 3D, et tenu compte des recommandations de ses partenaires comme BMW, Nike, Johnson & Johnson, Autodesk et bien d’autres.

Un des défauts que la technologie Jet Fusion  de HP partage avec le selective laser sintering (frittage sélectif par laser), la technologie dominante du secteur, est que les objets imprimés doivent se refroidir avant d’être enlevé, ce qui ralentit les cadences de production. Puis ils doivent être nettoyés en enlevant l’excès de poudre et les débris, à l’aide d’une station de postproduction d’un coût de 25 000 $ (22 000 €).

D’après les experts, si le système tient ses promesses en termes de rapidité et de coût, il est promis à un bel avenir dans l’industrie du prototypage, voire de la fabrication de petits lots.

 


* Traduction: Le Diligent