Salesforce a signé le 30 juillet un accord d’acquisition de Quip, peut-on lire dans son dernier formulaire boursier 8-K.
Quip, une start-up d’une quarantaine d’employés, basée à San Francisco, a été fondée par Bret Taylor de Facebook et Kevin Gibbs de Google en 2012. Elle a levé 45 millions de dollars de fonds au total (40 millions d’euros).
Quip propose un traitement de texte et un tableur dans le nuage, d’abord uniquement compatible avec les plateformes mobiles Android et iOS, avant de s’étendre aux ordinateurs sous Windows et OS X.
Ils permettraient de changer la façon dont les équipes travaillent ensemble, et de réduire les quantités de courriels, qui sont remplacés par un outil de chat intégré, une boîte de réception des documents et des notifications : un compromis qui pourrait laisser sceptique.
Bizarrement, le tarif n’est pas dégressif : le service coûte 30 $ par mois pour 5 personnes, et 10 $ de plus par utilisateur additionnel sur la base d’un paiement annuel. Une offre entreprise à 25 $ par utilisateur par mois offre les améliorations typiques : authentification unique, meilleur support, sécurité améliorée, etc.
D’après le dernier billet du blogue de Quip, l’entreprise continuera d’offrir ce service après son intégration dans Salesforce.
Salesforce va payer 582 millions de dollars (520 millions d’euros) en actions pour les actions en circulation de Quick. Salesforce avait déjà investi dans Quip, et d’après Techcrunch, la valeur totale de Quip s’élèverait à 750 millions de dollars (670 millions d’euros).
Cette acquisition pourrait dégrader les relations de Salesforce avec Microsoft et Google, puisqu’elle met le spécialiste de la gestion de la relation client de plus en plus directement en concurrence avec Office 365 et Google Apps for Work.
Salesforce avait aussi fait une enchère pour LinkedIn, et l’offre était supérieure à celle de Microsoft. Toutefois, cette dernière était entièrement en numéraire quand celle de Salesforce était en partiellement en actions et partiellement en numéraire.