Quelques soutiens du Contrat

L’inventeur de la Toile lance une initiative pour la sauver

Sir Tim Berners-Lee, l’inventeur de la Toile, lance Contrat pour le Web, « un plan d’action mondial pour rendre notre monde en ligne sûr et responsabilisant pour tous ».

Le contrat a été élaboré en un an par des représentants de plus de 80 organisations, gouvernements, entreprises et de la société civile, après une consultation à laquelle ont participé plus de 600 personnes, y compris des spécialistes de la politique.

Il s’adresse aux gouvernements, aux entreprises et aux citoyens, qui peuvent le signer, s’ils s’engagent à respecter les principes respectifs du contrat.

Les gouvernements doivent s’engager à :

  • Veiller à ce que tout le monde puisse se connecter à internet ;
  • Maintenir la totalité d’internet disponible à tout moment ;
  • Respecter et protéger les droits fondamentaux des personnes en matière de confidentialité et de données en ligne.

Les entreprises doivent promettre de :

  • Rendre internet abordable et accessible à tous ;
  • Respecter et protéger la vie privée et les données à caractère personnelles des individus afin d’établir un climat de confiance en ligne ;
  • Développer des technologies qui soutiennent le meilleur de l’humanité et luttent contre le pire.

Les citoyens entreprennent de :

  • Devenir des créateurs et des collaborateurs sur le Web, afin qu’il ait un contenu riche et pertinent pour tous ;
  • Construire des communautés fortes qui respectent le discours civil et la dignité humaine ;
  • Lutter pour le Web.

Le contrat peut être téléchargé ici (PDF).

Il peut être signé par les individus ou au nom d’une organisation.

Le Contrat est soutenu par plus de 150 organisations, dont Facebook, Google et Microsoft.

Pourtant, Facebook est le contre-exemple parfait de ce qu’une entreprise est prête à faire pour gagner de l’argent en bafouant les lois sur la confidentialité des données et en ne respectant pas la vie privée.

Un rapport d’Amnesty international accuse Facebook et Google de poser « un danger sans précédent pour les droits humains ».

Et le contrat est publié quelques semaines après que l’on ait appris que Google avait acquis les dossiers de santé personnels de 50 millions d’Américains sans leur consentement.