TSMC investira 11 milliards dans une fonderie de puces électronique en Arizona

Alors que les États-Unis s’inquiètent de leur dépendance vis-à-vis de l’Asie pour l’électronique, et que le président Trump renoue à Huawei l’interdiction d’utiliser de la technologie américaine, TSMC annonce son intention d’investir 12 milliards de dollars (11 milliards d’euros) dans une fonderie de puces électronique, ultramoderne, avec fabrication en 5 nm.

TSMC est le premier fabricant de puces pour des tiers, des puces Apple aux processeurs AMD, des processeurs graphiques NVIDIA à ceux de Radeon, et même… Intel.

Un succès qu’il doit en particulier à Intel, son retard de plus de cinq ans pour produire en 10 nm, et son incapacité à produire en masse en 10 nm, alors que TSMC produit depuis plusieurs années en 7 nm, tout comme à l’incapacité de Global Foundries à rattraper son retard technologique.

L’entreprise taïwanaise a reçu l’aval et les soutiens du gouvernement fédéral ainsi que de l’État de l’Arizona.

La construction démarrera en 2021 et devrait commencer à produire en 2024. La capacité de production s’élèvera à 20 000 gaufres par mois. L’usine emploiera directement 1 600 personnels très qualifiés, et des milliers d’emplois indirects seront créés.

Actuellement, TSMC opère une fonderie à Carnas, Washington, et des centres de conception à Austin, Texas et San Jose, Californie.

L’usine en Arizona sera sa deuxième unité de production aux États-Unis.

Cette annonce pourrait inciter l’autre partenaire majeur d’Apple, Foxconn, à finalement ouvrir une nouvelle usine aux États-Unis. Comme promis il y a deux ans sous la pression de Trump, mais sans concrétisation depuis.