TikTok, le réseau social plébiscité par les adolescents, et sans doute les préadolescents, se dote d’un Conseil consultatif européen sur la sécurité, cette dernière étant une priorité pour lui.
Les neuf membres initiaux du Conseil sont des experts dans des domaines liés à la jeunesse, tels que la discrimination, le harcèlement par des pairs, l’accès au numérique, la confiance, les crimes sexuels, les crimes contre les enfants rendus possibles grâce à la technologie, le bien-être et la santé mentale des jeunes, la déradicalisation et la réhabilitation, l’éducation numérique des jeunes, la surveillance, la réponse et la prévention des crimes haineux, et la création d’espace en ligne sûr pour tout le monde.
TikTok a déjà créé un conseil similaire aux États-Unis, pour donner suite à une vague de critiques de l’administration Trump.
En Europe aussi, les critiques se font de plus en plus violentes.
En Italie, l’agence de protection des données ordonna à TikTok en janvier de bloquer ses utilisateurs tant que leur âge n’est pas vérifié, après la mort d’une fille qui serait morte d’asphyxie après avoir participé à un défi d’évanouissement.
De nombreuses agences de protection des consommateurs en Europe se sont coordonnées pour attaquer TikTok en justice, lui reprochant des manquements à la loi européenne. Qui, de notre point de vue, sont moins l’exception que la norme de la plupart des réseaux sociaux.