Microsoft Surface Pro 8

Microsoft lance le Surface Pro 8

Surface Pro 8

La tablette Surface Pro 8 de Microsoft remplace la Surface Pro 7, avec le meilleur de la Surface Pro X, mais avec un processeur Intel de 11e génération et un label Intel EVO, qui devrait être le gage d’un démarrage rapide, de performances de haut niveau et d’une large autonomie.

L’écran, compatible Dolby Vision mesure 13 pouces de diagonale (SP7 : 12,3 pouces), passe au 120 Hz, affiche près de 5,5 millions de pixels, et pour la première fois, du moins chez Microsoft, ajuste la température de couleur de l’écran en fonction de celle de l’endroit dans lequel on se trouve, ce que Microsoft nomme « Adaptative color technology ». Une fonctionnalité disponible depuis plusieurs années sur les MacBooks et certains portables de Lenovo et d’autres fabricants.

Le taux de rafraîchissement est dynamique grâce au nouveau Dynamic Refresh Rate de Windows 11, en fonction des tâches, à la manière des écrans ProMotion d’Apple.

Microsoft propose un énième nouveau clavier, qui loge un nouveau stylet plat et magnétique à rechargement sans fil, le Surface Slim Pen 2, ce qui rappelle la combinaison clavier-stylet de la Surface Pro X.

Le stylet est haptique, ce qui rendrait son utilisation plus naturelle.

Les haut-parleurs sont améliorés, l’audio est compatible Dolby Atmos.

Deux ports USB-C compatibles Thunderbolt 4 sont disponibles, ainsi qu’un port de charge.

On pourra choisir entre des processeurs Intel Core i3, i5 et i7, la 4G ou pas, et jusqu’à 32 Go de mémoire et 1 To de stockage.

D’après Microsoft, les performances de la Surface Pro 8 sont jusqu’à 40 % supérieures à celles de la Surface Pro 7, et les graphiques jusqu’à 74 % plus rapides.

La Surface Pro 8 sera disponible le 28 octobre en France, à partir de 1 179 €.

Surface Pro X

Les adeptes de la Surface Pro X à base de processeur Qualcomm seront déçus par l’absence d’un nouveau modèle.

Cette alternative aux tablettes à base de processeurs Intel a vocation à offrir une plus grande autonomie ainsi qu’une connectivité 4G ou 5G.

Nous interprétons ce manque par deux motifs :

  • Windows 11 a été conçu dans la précipitation et Microsoft n’a pas eu le temps de l’adapter à l’architecture ARM des processeurs Qualcomm ;
  • Qualcomm est toujours incapable d’offrir une alternative compétitive aux puces M1 d’Apple, pourtant elles-mêmes d’architecture ARM. Ce qui ne nous semble excusable que si TSMC réserve exclusivement à Apple la production avec ses meilleurs procédés de fabrication en 5 nanomètres.