Les réservations d’espaces publicitaires sur Twitter auraient diminué de moitié

Depuis qu’il est à la tête de Twitter, Elon Musk se fait remarquer.

Il commence par remercier la moitié des effectifs, virer sur le champ tout employé osant affirmer qu’il a tort, puis menace tout employé ne signant pas un pacte « hardcore » de renvoi immédiat.

Il rassure les annonceurs publicitaires que Twitter ne va pas se transformer en Far West, mais procède dix jours plus tard à une amnistie générale, et abandonne la politique sur la mésinformation sur la Covid-19.

Alors que les régulateurs américains s’inquiètent de la capacité du réseau social à assurer sa cybersécurité et à modérer les discussions, comme il s’y est légalement engagé – la quasi-totalité des contractuels, qui modéraient, ont été remerciés  – Musk lance un service de contrôle d’identité payant des utilisateurs de Twitter, sans qu’aucun contrôle ne soit effectué, pour la plus grande joie des plaisantins et des imposteurs.

Même Yoel Roth, en charge de la confiance et de la sûreté de Twitter avant de démissionner, et qui avait dans un premier temps tonné que le réseau social serait sûr avec Elon Musk à la barre, concède qu’il s’est trompé.

« On ne peut laisser la tâche de la modération entièrement à l’apprentissage automatique. » répond-il à une question d’une journaliste.

Lundi, Musk décide de livrer une guerre contre Apple, l’accusant d’avoir menacé de retirer Twitter de l’App Store, et d’avoir réduit son exposition publicitaire sur le réseau social.

S’il est vrai que la mainmise d’Apple sur l’App Store inquiète les autorités de la concurrence de nombreux pays, aucune loi n’oblige les entreprises à acheter des espaces publicitaires sur Twitter.

D’après Platformer, ces facéties ont un impact direct sur Twitter : les commandes d’espaces dans la région Europe, Moyen-Orient et Afrique, auraient diminué de 15 % d’une année sur l’autre, et les réservations hebdomadaires auraient chuté de 49 %.

Une mauvaise nouvelle pour Musk, alors qu’il pariait sur la Coupe du monde de football, le Black Friday et le Cyber Monday pour augmenter les ventes du quatrième trimestre.