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Microsoft investirait 10 milliards dans OpenAI, la jeune pousse qui propose de tester ChatGPT gratuitement

Semafor, une plateforme numérique de journalisme, affirme que Microsoft négocierait un investissement de dix milliards de dollars dans OpenAI, le propriétaire de ChatGPT, un dialogueur qui fait sensation depuis sa mise en accès libre de test en novembre 2022.

Fondée en décembre 2015, située à San Francisco, OpenAI compte aujourd’hui une centaine d’employés. Sa mission est de s’assurer que l’intelligence artificielle forte profite à toute l’humanité.

L’intelligence artificielle forte est l’hypothèse qu’une machine puisse se comporter intelligemment, modéliser des idées abstraites, éprouver une impression de conscience, des sentiments et une compréhension de ses propres raisonnements.

L’opération s’effectuerait sur la base d’une valeur d’entreprise de 29 milliards de dollars.

Cette infusion de liquidité ferait partie d’une transaction complexe, dans laquelle Microsoft obtiendrait 75 % des profits de la jeune pousse jusqu’à l’amortissement de son investissement.

Une fois ce seuil atteint, Microsoft détiendrait 49 % des parts de OpenAI. Les autres investisseurs se partageraient 49 %, et la maison mère de la jeune pousse, une association à but non lucratif, détiendrait 2 % des actions.

Microsoft a déjà investi 1 milliard de dollars dans OpenAI depuis 2019, en numéraire comme en services dans son nuage Azure.

On peut supposer qu’une partie de ces 29 milliards seront aussi décomptés de l’utilisation des services Azure par OpenAI.

La semaine dernière, le Wall Street Journal écrivait que le succès de ChatGPT permettait aux investisseurs de la première heure d’OpenAI, comme ses employés, de vendre leurs actions sur la base d’une valeur d’entreprise de 29 milliards de dollars.

Une valeur qui paraît d’autant plus élevée que de l’avis même du patron d’OpenAI, Sam Altman, on ne devrait considérer aucun travail sérieux avec ChatGPT à ce stade, et qu’il n’est pas trivial de corriger le dialogueur pour éviter ses erreurs.

Et qu’aucun modèle d’affaires n’a été conçu.

Enfin, des entreprises comme Google, qui ont développé des produits concurrents, et qui disposent de moyens financiers quasi illimités, ne laisseront pas le dialogueur empiéter sur leur cœur de métier sans se défendre.