L’avantage de la mémoire LPDDR, qui équipe de nombreux ordinateurs portables, est qu’elle offre une vitesse de données double à faible consommation électrique.
L’inconvénient, c’est que pour minimiser cette dernière, elle est soudée sur les cartes mères. Il est impossible de rajouter de la mémoire, et si elle tombe en panne, il faut changer toute la carte mère.
Samsung, un des leaders de la mémoire vive, annonce pour 2024 des mémoires modulaires, grâce à un nouveau format de module, LPCAMM, présenté comme une variante à basse consommation de CAMM (Compression Attached Memory Module), inventé par Dell, en voie de standardisation par le JEDEC:
Elles conjugueraient les avantages de la mémoire SoDIMM, la modularité et la capacité maximale, et de la mémoire LPDDR, la basse consommation et la vitesse.
Comparée à la SoDIMM, la mémoire LPCAMM occupe 60 % d’espace en moins sur la carte mère, améliore l’efficience énergétique de 70 %, et les performances de 50 %.
Comparée à la mémoire LPDDR5X, sa capacité maximale planifiée s’élève à 128 Go, soit quatre fois plus. En revanche, c’est 50 % de moins que la capacité maximale de la SoDIMM.
Il semblerait que le principal compromis soit une légère perte de vitesse, comparée à l’état de l’art actuel des LPDDR5X : 7 500 MT/s contre 8 533 MT/s.
Pour Samsung, ces nouveaux modules LPCAMM seraient idéals pour les ordinateurs portables, les ordinateurs de bureau, et même les centres de données.