Hyperloop Transportation Technologies, l’une des deux entreprises à vouloir concrétiser l’idée d’Elon Musk d’un transport de fret et de passagers dans des capsules qui se déplaceraient à très haute vitesse dans des tubes à vide, va implanter son centre de recherche et développement européen à Toulouse.
Un accord a été signé aujourd’hui par Dirk Ahlborn, son CEO, Bibop Gresta, son président, Jean-Luc Moudenc, maire de Toulouse et président de Toulouse Métropole, Carole Delga, présidente de la région Occitanie, et Pascal Mailhos, préfet de la région Occitanie, pour l’installation du centre sur le site de l’ancienne base aérienne de Francazal, sur 3 000 m2.
Une cinquantaine d’emplois y seraient créés dans un premier temps, dont trente ingénieurs et doctorants.
Alors que les politiques rêvent de transformer la région en Silicon valley française, Hyperloop TT veut profiter du vivier de compétences en aéronautique et en spatial.
Fondée en 2013, la start-up, qui est basée à Los Angeles en Californie, compte une trentaine d’employés, et 800 ‘collaborateurs’ dans le monde qui sont payés en options sur actions, et d’ailleurs directement incités à investir dans le capital de la start-up.
On peut donc supposer que sur les cinquante emplois mentionnés à Toulouse, la plupart n’auront pas le statut de salariés d’Hyperloop TT.
Hyperloop TT n’est pas étrangère à l’hyperbole. Son président n’hésite pas à affirmer : *
« On nous décrit souvent comme la plus grande start-up de la planète. Ce n’est pas comme ça que nous voyons les choses. Nous sommes la plus grande tentative lancée par l’humanité pour rassembler les plus grands esprits afin de résoudre la problématique du transport. »
La start-up a jusqu’ici levé 31,8 millions de dollars en numéraire (29,6 millions d’euros).
Au total, elle aurait levé plus de 100 millions d’investissements, le reste étant composé d’heures de travail, de droits fonciers, et d’investissements en nature.
La première construction commerciale, sur 8 kilomètres, devrait commencer cette année en Californie, avec les premiers tests commerciaux de passagers prévus pour 2018-2019.
D’autres projets sont en cours de développement en Slovaquie, République Tchèque et Abu Dhabi.
* Traductions: Le Diligent