Une fois n’est pas coutume, Facebook avait surpris en bien fin janvier, en interdisant toutes les publicités de produits et de services financiers qui sont régulièrement associés à des pratiques promotionnelles trompeuses ou fallacieuses.
Ce qui inclut :
- Les options binaires ;
- Les offres initiales de jetons numériques (Initial Coin Offerings) ;
- Les cryptomonnaies, y compris bitcoin.
C’était trop beau pour être vrai : le numéro deux de la publicité numérique dans le monde revient sur ses engagements.
L’entreprise a mis à jour sa politique pour autoriser les publicités sur les cryptomonnaies et les contenus en rapport pour les annonceurs pré-approuvés.
La publicité sur les options binaires et les ICO restent interdites.
Les annonceurs intéressés doivent remplir un formulaire de candidature, et fournir toutes les informations adéquates, comme les licences obtenues, si elles sont cotées sur une Bourse, etc.
Ce revirement nous semble particulièrement regrettable, tant il y a d’escroqueries et tant il est suspecté que les cours des cryptomonnaies sont manipulés. Ce n’est pas parce qu’un échange a obtenu une licence qu’il est sûr : au contraire, nombre d’entre eux ont été victimes de vols et de piratages, le plus souvent inexpliqués.
Et parce que le réseau social a prouvé, à chaque fois, son incapacité inique à trier, des fausses nouvelles aux fausses publicités politiques, des publicités financées par les Russes aux partenaires censés ne pas exploiter les données personnelles des utilisateurs de Facebook.
Mais on n’en attendait pas moins d’une entreprise qui ferait passer Gordon Gecko pour un mécène bienveillant et désintéressé.