À l’occasion du Web Summit, qui se tient du 5 au 8 novembre à Lisbonne, Tech.eu a présenté son étude ‘Seed The Future – A deep dive into European early-stage tech startup activity’, dont nous publions ici les principaux enseignements.
En un peu plus de trois ans, les investissements dans les jeunes pousses européennes de technologie en phase d’amorçage ont quadruplé à 3,6 milliards d’euros au premier semestre 2018.
Le financement total de ces jeunes pousses a augmenté de 36 % de 2016 à 2017, de 14,3 à 19 milliards de dollars, et tout laisse à penser qu’une augmentation significative aura lieu cette année.

Par secteur, les start-up de la finance et de la médecine sont les plus populaires, avec plus de 4 milliards de financement d’amorçage au cours des trois dernières années, dépassant de loin tous les autres secteurs.

Si le Royaume-Uni est toujours la première destination des investissements dans les jeunes pousses en Europe, la plus forte croissance en investissements d’amorçage a lieu en France, qui devrait dépasser le Royaume-Uni cette année.

Tech.eu estime que les conditions en Europe pour les jeunes pousses en phase d’amorçage n’ont jamais été meilleures qu’aujourd’hui, avec des hubs matures à Londres, Paris, Stockholm et Berlin.
En plus du capital-investissement, les jeunes pousses exploitent d’autres types de financements : financement participatif, micro-investissements, voire les offres initiales de jetons (ICO).
Pour autant, il n’est pas facile de lancer et de gérer une start-up : il n’y a toujours pas de marché unique numérique, et le Brexit pourrait séparer le hub le plus puissant de la région du reste de l’écosystème Européen.