Le cours de l’action SNAP chute à l’annonce de la démission de son directeur financier

À peine huit mois après avoir quitté Amazon pour devenir directeur financier de Snap, Tim Stone démissionne de la jeune pousse de messagerie mobile pour adolescents.

Dans un courriel à ses employés, le jeune CEO milliardaire Evan Spiegel annonce que Stone reste jusqu’au 5 février pour assurer la transition – ! – et que son départ n’est pas lié à un désaccord avec l’entreprise sur sa comptabilité, ses finances ou toute autre difficulté.

Rien ne va plus pour Snap, la machine à pertes qui avait réussi à être cotée en Bourse : le cours de son action s’est effondré de -12 % à 5,76 dollars l’action aujourd’hui. Il a chuté de près des deux tiers depuis février 2018.

Stone est emblématique d’un exode continu de dirigeants en 2018 : le directeur des ressources humaines, le vice-président du marketing, le directeur de la stratégie, le directeur financier précédant stone, ainsi que le vice-président en charge des produits.

Il doit être difficile d’être subordonné à Spiegel, qui n’a aucune compétence de gestion, qui à fait perdre à Snap bon nombre d’utilisateurs en insistant sur une mise à jour de Snapchat qui ne plut à personne, et qui est encore sous l’illusion que son entreprise est une entreprise de caméras.

En démissionnant, Stone va perdre l’essentiel des 20 millions d’actions qui lui étaient allouées sur 4 ans et de son option pour l’achat de 500 000 actions.

Pour rassurer les actionnaires, Snap avait débauché de nombreux dirigeants d’entreprises de premier plan, Amazon en tête. Une stratégie à la réussite peu évidente.