Zhang Bo, le directeur technique de Didi Chuxing, a indiqué lors de la World Artificial Intelligence Conference, qui se tient cette année du 29 au 31 août à Shanghai, que son entreprise permettrait aux clients de l’arrondissement Jiading de Shanghai, de choisir un taxi autonome, via son application mobile.
Un pilote humain sera quand même dans ces voitures, qui seraient compatibles avec le niveau 4 des véhicules autonomes (qui en comprend 5). 30 modèles de voitures seront proposés, et toutes les courses seront gratuites.
Zhang a indiqué aux journalistes vendredi que Didi souhaite lancer le service dans les prochains mois, mais qu’il lui fallait obtenir des licences supplémentaires. L’entreprise a obtenu mercredi une autorisation du gouvernement de Shanghai pour tester son service de taxis autonomes.
Didi espère que son service sera disponible à Shanghai, Pékin et Shenzen d’ici 2020, et à l’étranger en 2021. Un calendrier qui nous semble agressif.
Pour Zhang, qui affirme que les véhicules autonomes seront l’un des champs les plus importants de l’intelligence artificielle au cours de la prochaine décennie, il n’y aura pas plus de trois alliances qui peuvent fournir un vrai produit.
Si tous les géants de la technologie, et bon nombre de constructeurs automobiles, font la course pour lancer commercialement les premiers véhicules entièrement autonomes, aucune étude n’a montré que c’était un souhait des automobilistes ou de leurs passagers.